Épingler
Voilà un plat généreux plein de caractère, qui respire la campagne bourguignonne. Rien de tel qu’une cocotte mijotée longuement au bon vin rouge pour réchauffer les cœurs à table. Entre les herbes, le lard croustillant et les parfums du vin, on mise tout sur la gourmandise et la convivialité autour d’un repas convivial.
La toute première fois à la maison, l’odeur gourmande s’est répandue partout, impossible d’y résister. Depuis, c’est le plat réservé aux grandes réunions, surtout quand il fait froid dehors. À chaque fois, je revois les repas du dimanche chez ma grand-mère rien qu’à l’odeur.
Savoureux Ingrédients
- Huile d’olive : pour faire dorer, il faut une huile douce, elle ne doit pas masquer les autres goûts
- Lardons : ils apportent du croquant et de la saveur, avec des beaux lardons bien gras
- Bouquet garni : quelques tiges de thym, laurier et un brin de persil, c’est le secret du parfum
- Carottes : coupées en rondelles épaisses, elles adoucissent tout et ajoutent une belle couleur
- Gousse d’ail : éclatée et finement émincée, pour un arôme subtil qui relève sans dominer
- Fond de veau : pour donner du corps à la sauce, prenez-en un artisanal si possible, sinon un bouillon corsé
- Cognac : pour donner un petit pep’s à la marinade, ça fait toute la différence
- Viande de coq découpée : choisissez un coq fermier, la texture tient mieux à la cuisson longue, et c’est bien meilleur
- Vin rouge de Bourgogne : prenez une bonne bouteille, pas la plus prestigieuse, mais évitez les bas de gamme
- Oignon : émincé en fines lamelles pour une base sucrée et douce
- Sel et poivre : on ajuste en goutant souvent à chaque étape
Déroulé détaillé
- Servir à table :
- Versez le coq bien chaud et toute la sauce dans un plat profond. Ajoutez quelques légumes du jus, puis nappez de sauce épaisse. Accompagnez de pâtes fraîches ou pommes de terre sautées, c’est un vrai régal partagé.
- Terminer avec les lardons :
- À la fin, ajoutez les lardons directement dans la cocotte, poursuivez la cuisson sans couvercle un bon quart d’heure. Les lardons parfument et donnent du croquant.
- Mijoter lentement :
- Versez le reste de marinade filtré et le fond de veau dans la cocotte, portez doucement à petite ébullition. Couvrez, laissez cuire sur feu doux au moins deux heures trente. Mélangez doucement de temps en temps et surveillez que rien n’attache. Plus c’est lent, plus c’est fondant.
- Faire revenir la viande :
- Dans une grande cocotte chaude, saisissez chaque morceau dans l’huile d’olive. Laissez bien dorer chaque face sans les superposer. Ajoutez ensuite tous les légumes de la marinade, la gousse d’ail et le bouquet garni. Versez un peu de cognac pour flamber et enrober le tout d’arômes.
- Égoutter le coq et garder la marinade :
- Le lendemain, récupérez la viande, gardez la marinade précieusement. Posez les morceaux sur du papier absorbant, ça aidera à bien les dorer ensuite.
- Préparer la marinade :
- Posez la viande dans un grand saladier. Ajoutez l’oignon haché et les carottes en rondelles. Couvrez avec le vin rouge. Ajoutez un peu de sel, beaucoup de poivre, le bouquet garni et une pointe de cognac. Fermez et laissez dormir tranquillement au froid toute la nuit.
Ce que je préfère, c’est lorsque le vin fusionne avec la viande et les légumes, ça embaume tout l’appart. Impossible de résister à la sauce sombre et à la viande parfaitement moelleuse, qui rappellent les repas d’hiver entouré de la famille.
Facile Conservation
Gardez le coq bien au froid dans un récipient fermé ou la cocotte elle-même. Chaque jour, la sauce devient plus épaisse et concentrée. C’est encore meilleur deux jours plus tard. On peut aussi congeler le plat une fois refroidi, pour en profiter n’importe quand.
Astuces substitutions
Pas de coq dans votre coin ? Troquez-le contre du bon poulet fermier, ce sera juste un peu plus doux. Envie de plus de légèreté ? Un vin rouge de Loire marche très bien, un peu moins corsé. Aucun fond de veau sous la main ? Un bouillon bien puissant fera le job.
Idées pour accompagner
Essayez avec des quartiers de pommes de terre vapeur à écraser dans la sauce. Très bon aussi avec une belle purée maison ou des tagliatelles fraîches. Un petit coup de persil frais au moment de servir et la magie opère.
Histoire gourmande
Ce plat rustique incarne les moments chaleureux à la française. Sa réputation vient du vin de Bourgogne, mais aujourd’hui il trône dans les familles partout. Je ne le prépare que quand le froid revient, histoire de mettre un peu de chaleur du terroir dans chaque bouchée.
Ce coq au vin, c’est le bonheur convivial. À déguster entouré des gens qu’on aime, il n’en reste jamais une goutte !
Questions fréquentes sur cette préparation
- → Peut-on choisir un autre vin que le Bourgogne pour le coq ?
Le mieux reste un rouge bourguignon, c’est ce qui donne autant de goût et de profondeur.
- → La viande doit-elle mariner toute la nuit ?
Prendre le temps de la laisser une nuit, c’est l’astuce pour qu’elle soit moelleuse et pleine d’arômes.
- → Quels sont les meilleurs à-côtés à prévoir ?
Ça marche toujours : pâtes, pommes de terre sautées ou des légumes selon la saison, tout va avec cette sauce !
- → Puis-je utiliser une autre volaille si je n’ai pas de coq ?
Un bon poulet fermier fonctionne aussi, la sauce sera top, la chair un peu moins ferme que le coq.
- → Des astuces pour que la sauce soit bien nappante ?
Plus ça mijote, plus la sauce s’épaissit naturellement grâce à la réduction du vin et du fond de veau.