
Imaginez une viande qui lâche l’os d’un simple coup de fourchette. Elle baigne dans une sauce onctueuse pleine de goût et de parfums, puis, d’un coup, la fraîcheur pétillante du gremolata vient réveiller tout ça. Un vrai plat réconfortant des familles lombardes, où la patience a autant sa place que le jarret de veau.
C’est dans un bistrot bien caché de Milan que j’ai eu mon premier vrai osso-bucco. La chef, tout sourire, m’a soufflé un secret : jamais se presser, “la fretta è nemica della perfezione”, elle ne cessait de répéter en couvant ses marmites.
Ingrédients Clés Incontournables
- Citron bio (zeste de 1) - C’est lui qui donne le peps à la gremolata, préférez une peau bio et bien parfumée
- Tomates pelées (400 g) - Prenez-en en boîte, genre pulpe italienne, leur chair est dense, peu acide, nickel pour mijoter
- Vin blanc sec (400 ml) - Un bon Chardonnay français fera l’affaire pour allier fraîcheur et rondeur sans voler la vedette
- Jarrets de veau (4 tranches) - Avec leur os central bien moelleux, choisissez-les bien rosés
Déroulé Facile à Suivre
- 1.
- Prépare la gremolata à la fin : un mix de zeste de citron, d’ail haché et de persil dont tu parsèmeras le plat juste avant de servir. Ça fait toute la différence.
- 2.
- Prenez votre temps, le mijotage fait tout : dès que tout est dans la cocotte, laisse cuire tout doux. Il faut que ça frémisse à peine pour que la viande s’attendrisse tranquillou.
- 3.
- Commence par les légumes : oignons et carottes balayent la cocotte, fondent dans les sucs du veau, laissent une jolie trace caramélisée au fond.
- 4.
- Dore bien chaque tranche de jarret : prends ton temps, ça doit bien colorer, car c’est ça qui parfumera la sauce ensuite.
Ma vieille cocotte en fonte a vu passer plein d’osso-bucco. C’est comme si chaque cuisson la rendait encore meilleure, incapable d’oublier ces parfums.
Servir Comme un Pro
Verse ton plat fumant dans des assiettes creuses bien chaudes. C’est encore meilleur avec du risotto au safran à côté, pour rappeler la douceur dorée de la sauce.

Tour de France des Variantes
Chez certains Milanais, on met quelques olives vertes juste avant la fin. D’autres, eux, aiment ajouter une pincée de safran dans la sauce pour lui donner du soleil.
À la fin, l’osso-bucco c’est tout ce que la cuisine italienne a de plus vrai : respect des gestes, du temps, et des vrais bons goûts. Ce plat ne supporte pas la précipitation, chaque étape compte et t’apprend la patience. Quand je le prépare, j’ai le sentiment de partager un vrai morceau de tradition lombarde où chaque repas devient un vrai bonheur ensemble.
Questions Fréquemment Posées
- → Peut-on faire ce plat à l'avance ?
- Carrément ! Il est encore meilleur réchauffé, ça donne plus de goût à la sauce.
- → Comment savoir si mon jarret de veau est bien ?
- Optez pour de belles tranches épaisses, bien rosées, avec l’os et un peu de gras.
- → Est-ce qu’on peut le congeler ?
- Bien sûr, tu peux le garder congelé jusqu’à trois mois. Pense juste à le remettre au frigo la veille.
- → Quel vin blanc va bien là-dedans ?
- Choisis un blanc sec, genre Verdicchio, Trebbiano ou même un bon blanc français.
- → Trop de liquide dans ma sauce, une idée ?
- Si c’est trop liquide, laisse juste bouillir à découvert quelques minutes, ça va épaissir.