
L’arôme réconfortant du bouillon dashi flotte dans l’air, pendant que le poulet fond doucement et que les œufs s’enroulent sur lui. Au fond du bol, de jolis grains de riz attendent sagement – l’Oyakodon n’est pas qu’un simple repas. Son nom, qui veut dire « parent-enfant » en japonais, illustre joliment ce duo poulet et œuf, comme une petite poésie culinaire qui rend hommage à la subtilité japonaise.
Je me souviens d’un petit resto à Tokyo où j’ai goûté mon premier Oyakodon. La patronne, super précise, insistait : le timing des œufs, c’est tout le secret. Depuis, je fais comme elle !
Savoureux ingrédients et astuces
- Riz Japonais (500g) – Préférez un riz rond type Koshihikari, il deviendra moelleux et un peu collant, c’est parfait
- Dashi (200ml) – Préparez votre propre bouillon pour plus de saveurs, mais celui en sachet fonctionne bien aussi
- Poulet (400g) – Les cuisses sans os sont top, elles sont juteuses et ont beaucoup de goût
- Œufs (6) – Utilisez-les bien frais, car ils doivent rester un peu baveux
Étapes sans prise de tête
- 1.
- Dernière touche avec les œufs
Battez-les vite fait et versez doucement sur le poulet pendant qu’il mijote. Remuez un peu pour garder des morceaux moelleux. - 2.
- Morceaux de poulet tendres
Découpez la viande en petits bouts, laissez-la cuire doucement dans le dashi avec du mirin et de la sauce soja, pour bien les parfumer. - 3.
- Démarrage du riz
Rincez-le jusqu’à ce que l’eau soit propre, puis respectez la quantité d’eau pour avoir un riz brillant qui colle légèrement. - 4.
- Préparer le dashi, l’ingrédient magique
Mélangez la poudre (ou les sachets) à de l’eau chaude — attention, juste chaude pour garder tous les arômes.
Depuis que j’ai découvert le dashi, je trouve que c’est le petit truc en plus qui lie tout sans jamais masquer le reste.
L’Incroyable Présentation
On sert l’Oyakodon dans un donburi, ces grands bols japonais qui gardent la chaleur. Versez doucement la garniture sur le riz pour que ce soit joli et bien chaud en dessous.

Idées locales revisitées
À Kyoto, certains ajoutent du sansho pour relever. Dans d’autres coins, on aime y glisser quelques champignons shiitake, ça donne un parfum en plus.
Un dernier mot : L’Oyakodon, c’est typiquement l’exemple que les plats les plus simples peuvent cacher beaucoup de raffinement. Il me rappelle que cuisiner, ce n’est pas juste nourrir, mais aussi transmettre un vrai savoir-faire à travers chaque geste.
Questions Fréquemment Posées
- → Puis-je faire avec du blanc de poulet ?
- Oui carrément ! Mais les cuisses, c’est le top pour garder la viande tendre et pleine de goût.
- → Une astuce pour des œufs bien crémeux ?
- Il ne faut pas quitter la casserole des yeux. Dès que les œufs sont brillants et pas tout à fait pris, c’est bon, stoppez tout.
- → Où dénicher du dashi ?
- Les magasins asiatiques en ont. Sinon, tentez un bouillon de poisson ou à base de champignons.
- → Le riz, on peut s’y prendre à l’avance ?
- Oui, faites votre riz vinaigré en avance, gardez-le à température pièce pendant quelques heures tranquillement.
- → Des restes, ça se garde comment ?
- Mettez le riz à part de la garniture au frigo, ça tient jusqu’à 24h. Chauffez doucement quand c’est l’heure.