Épingler
On prépare ici un dîner chic et plein de générosité qui claque à chaque fois sur les grandes tables. Ces petites cassolettes réunissent la tendresse d’un bon blanc de poulet et l’arôme inimitable de la morille, nappés d’une sauce toute douce au vin jaune. C’est la cuisine de chez nous, réchauffée par une pointe festive qui met tout le monde de bonne humeur. Chez moi, c’est devenu le plat qui annonce les retrouvailles de famille ou les grandes occasions improvisées.
Ce plat je l’ai goûté la première fois à un Noël où un ami avait ramené des morilles toutes fraîches du marché. Depuis c’est devenu mon incontournable des fêtes, et on se bat pour finir le petit reste le lendemain.
Savoureux Ingrédients
- Morilles fraîches ou séchées : C’est l’arôme star du repas, leur parfum est fantastique et leur texture reste très agréable à la dégustation, choisissez-les bien fermes et propres
- Échalote et branche de thym frais : On relève la volaille avec ces parfums de base, privilégiez une échalote ferme et un thym bien odorant
- Crème liquide entière : Pour une sauce hyper onctueuse et crémeuse, prenez une crème épaisse avec au moins trente pour cent de matières grasses
- Parmesan râpé : Idéal pour gratiner le dessus mais on peut aussi opter pour un bon comté râpé pour varier
- Beurre doux : Il rend la sauce très onctueuse, un beurre fermier fera encore plus la différence
- Blancs de poulet fermier ou suprêmes : La base du plat, ultra moelleux et gourmands, misez sur une volaille de bonne qualité
- Vin jaune ou à défaut vin blanc sec : Ce vin donne du relief à la sauce, choisissez-le légèrement fruité, parfait pour sublimer la morille
- Fond de volaille : Pour corsé le tout, un fond maison est top, sinon choisissez un fond sans additif chimique
- Sel et poivre du moulin : Terminez l’assaisonnement au moulin au dernier moment, et préférez un poivre noir bien parfumé
Déroulé détaillé
- Finalisation et cuisson au four :
- Versez la préparation dans de petits plats individuels, recouvrez (optionnel) d’un peu de parmesan râpé, puis enfournez dix minutes à deux cents degrés. L’objectif est d’obtenir une belle gratinée bien chaude.
- Mise en place de la sauce :
- Ajoutez le fond de volaille puis la crème liquide, mélangez bien et laissez réduire gentiment environ cinq minutes. La sauce va épaissir et prendre toute sa gourmandise.
- Sauter la volaille et l’échalote :
- Dans une poêle, faites chauffer la moitié du beurre, ajoutez l’échalote émincée, faites revenir deux ou trois minutes puis dorez uniformément les morceaux de volaille salés et poivrés. Réservez sur une assiette.
- Trempage des morilles :
- Faites gonfler les morilles séchées dans de l’eau tiède pendant une demi-heure, rincez-les ensuite soigneusement à l’eau claire pour enlever tout le sable.
- Sauter les morilles :
- Dans la même poêle, faites fondre le beurre restant et ajoutez les morilles, laissez-les cuire sur feu moyen cinq minutes tout en profitant de l’odeur de noisette.
- Déglacer et mijoter :
- Déglacez au vin jaune (ou blanc sec), portez à ébullition et laissez réduire d’environ la moitié pour bien concentrer les saveurs, incorporez le thym. Passez à feu doux et remettez les morceaux de poulet, prolongez la cuisson dix minutes pour que la viande s’imbibe de la sauce parfumée.
Ce que j’adore ici ce sont les morilles veloutées autour du poulet mais je dois dire que la sauce au vin jaune c’est la touche magique. Pendant un repas d’anniversaire, on a tenté avec du comté à la place du parmesan c’était un carton sur toute la table !
Astuces fraîches pour conserver
Quand tout est bien refroidi, filmez les petits plats puis direction frigo. Gardez-les jusqu’à quarante-huit heures. Hop, dix minutes à cent soixante avant de servir et c’est aussi bon. Pour les congeler, préférez le faire avant de mettre le fromage, ajoutez-en plutôt après la décongélation.
Substituts malins
Le vin jaune manque à l’appel ? Un blanc sec bien parfumé fait très bien le boulot. Pas de morilles fraîches ? Les cèpes donnent une saveur boisée super intense. Pour une alternative végétale, osez le tofu fumé et la crème soja mais on s’éloigne du classique !
Beaux accords à table
Proposez ces cassolettes en plat principal pour un dîner qui sort de l’ordinaire, avec une bonne purée maison ou un flan de légumes. Avec un riz pilaf, c’est parfait pour saucer. Vous pouvez même les présenter dans de petites verrines à l’apéro quand vous recevez.
Petite histoire croustillante
La morille c’est la star des grandes tablées jurassiennes et du Sud Ouest. Chaque printemps, on avait hâte d’aller les cueillir en famille. Cette préparation me rappelle ces sorties complices avec mon père, c’est un vrai coup de nostalgie !
Ce plat festif met tout le monde d’accord et valorise nos plus beaux produits locaux. Vous allez faire un carton plein dès la première bouchée !
Questions fréquentes sur cette préparation
- → Par quoi remplacer les morilles hors saison ?
Si tu trouves pas de morilles, les champignons de Paris ou un mélange forestier feront bien l’affaire, même si le goût sera moins prononcé.
- → Quel accompagnement suggérer ?
Ce plat adore le riz, des pâtes fraîches ou encore une bonne purée faite maison pour bien profiter de la sauce.
- → Le parmesan est-il indispensable ?
T’as pas envie de parmesan ? Pas grave, tu peux l’oublier, ça rendra le tout moins fromager et plus léger mais toujours chouette.
- → Peut-on remplacer le vin jaune ?
Pas de vin jaune sous la main ? Utilise un vin blanc sec, ça apporte une belle touche fraîche aussi.
- → Comment bien préparer les morilles ?
Avant tout, lave les morilles et laisse-les tremper une demi-heure dans de l’eau tiède, puis rince plusieurs fois pour enlever la terre.
- → Comment obtenir une volaille moelleuse ?
Dore tes morceaux juste un court instant puis fais-les mijoter tout doucement dans la sauce, ça garde leur jutosité.